J’entends de manière régulière des partenaires d’entraînement se plaindre qu’ils ont un mauvais cardio… Et je ne les entends pas que se plaindre, mais aussi souffler comme des buffles durant le randori. Et je te laisse imaginer à la fin du cours dans quel état, ils sont ?
Mais je trouvais ça bizarre, puisque en termes de volume d’entraînement, on a à peu près le même charge. Je ne dirai pas que j’ai le cardio d’Usain Bolt, mais il est suffisant.
Il y a plusieurs raisons qui peut expliquent un mauvais un cardio.
1- Les mauvaises habitudes
Pendant longtemps durant ma 20aine, j’ai été du camp des fumeurs. Donc une petite clope avant, une petite clope après. Autant dire, un débilus (oui, un débile, mais avec l’accent latin ça fait plus distingué).
Alors que dire de l’alimentation. Un kebab le midi, un McDO le soir, ou l’inverse quand j’étais dans le mauvais hémisphère. La chance si on appeler ça comme ça, c’est que je ne prenais pas un gramme. Donc les effets délétères étaient à l’intérieur, mais ne se voient pas à l’extérieur.
Pour en finir avec un style de vie, tout aussi catastrophique. Un inversement total des cycles jours et nuits.
Ahhhhh la belle époque de la fac et son insouciance. Aujourd’hui, on me regarde de travers et hop un rhume.
“Dans un combat, seul un seul des 2 peut être confortable. Ton boulot est de transférer le confort de ton adversaire à toi. »
Rickson Gracie
Avec autant de mauvaises habitudes, je ne sais pas comment j’ai pu m’en sortir aussi bien.
Cela va sans dire que toutes ces mauvaises habitudes alimentaires et de style de vie complètement aberrant, ont forcément un impact sur nos capacités.
Le cardio
Et le cardio, ni coupe pas. Je t’épargne le laïus sur la clope. Je pense qu’il est évident pour tous que cela ne fait pas bon ménage. Loin son les années 50, où des médecins ont osé dire publiquement que la cigarette renforcée le cœur et augmentée les capacités pulmonaires.
Le sommeil
Avoir un sommeil complètement déréglé augmente aussi les risques cardiovasculaires. Je pense qu’il est de notoriété publique à ce jour dans le sport, que le sommeil ralenti l’évolution. Notamment l’évolution et l’amélioration musculaire. Et qu’est-ce que le cœur si ce n’est un muscle, exactement comme le biceps ou les abdos.
La nourriture
Et enfin la nourriture. Nous sommes à une époque où l’offre de mal bouffe est partout. Je comprends qu’on a énormément de mal à se restreindre… Faut dire qu’en plus ça flatte nos plus basses envies. Idem que le manque de sommeil cela à un impact négatif sur notre corps.
Donc si l’on regarde objectivement, avec de mauvaises habitudes comme celle-ci, il y a forcément des répercussions sur notre évolution. Le cœur n’y coupant pas.
Si l’on souhaite avoir un cœur en adéquation avec nos souhaits, il faudra forcément passer par une amélioration dans l’un de ces domaines cités plus haut.
2- Des problèmes de santé
A la différence des mauvaises habitudes, les problèmes de santé sont en grandes majorités subies. Plusieurs problèmes de santé peuvent freiner grandement l’amélioration du cardio ; comme l’asthme.
Dans le cas de l’asthme par exemple, c’est généralement une maladie que l’on hérite dès la naissance. Elle peut aussi se déclarer un moment définie, comme au printemps avec l’augmentation du pollen.
Mais il y a aussi, des maladies que l’on peut contracter et qui auront une incidence sur le cardio ; comme la COVID. Mais la COVID n’est pas la seule maladie qui peut mettre à mal notre cardio, une bronchite mal soignée, la grippe…
Sans compter les problèmes de santé, qui ne se sont pas vraiment déclarés. On entend régulièrement des histoires de sportifs qui n’étaient pas au courant de malformation cardiaque. Pour des athlètes de haut niveau qui sont suivis drastiquement, et même si la maladie n’est pas découverte, se voient appliquer des protocoles qui limitent l’impact de leur maladie sur leur capacité sportive.
Malheureusement pour nous, le peuple, nous n’avons pas la chance d’être suivi d’aussi près. Une petite visite chez le médecine s’impose si tu t’entraine et que tu as une bonne hygiène de vie. Je dirai même plus, si tu as le choix, consulte un médecin du sport. Le médecin du sport est souvent attentif sur ce type de questionnement.
3- Faire la tortue à l’entraînement
Revenons en sérieusement au JJB. Tu aimes faire la tortue, tu aimes tirer la garde et être sur le dos. Je ne parle même pas de l’entraînement où tu fais tout pour passer inaperçu pour en faire le moins possible en attendant les combats…
Ai-je besoin d’aller plus loin ? On connaît tous quelqu’un comme ca. Alors je ne dis pas que son jeu est mauvais ou qu’il va perdre, en plus j’ai fait un article sur comment trouver son style que tu peux lire.
Je parle de ceux qui font les tortues et qui en même temps se plaignent de ne pas pouvoir être explosif.
De ceux qui arrivent en retard pour « skip » l’échauffement. Je parle de celui qui ne va pas faire tous les randoris…
Tu ne peux pas faire une chose et vouloir des résultats diamétralement opposés. Soyons un peu sérieux, on est de jiujitsuka ou pas. Tu connais le dicton qui dit que tu auras le corps que tu mérites. C’est kif-kif bourricot pour le cardio.
Pour en finir, comme tu le lis, il y a une grosse partie de travail à fournir. Pour avoir des résultats en adéquation avec ses attentes, la clé c’est le travail. Certains facteurs sont hors de contrôle, pour ceci, il faut faire au mieux, ce sont les aléas de la vie. On naît avec nos forces et nos faiblesses.
Quant au reste, bouge-toi le cul. Quelques burpees ne feront pas de mal à ton petit cœur.
Si vous avez des anecdotes d’entraînement atroces ?
